« Un homme avait deux fils. » Luc 15 :11

C’est une vérité, un rocher, une montagne qui se tient devant nous et que nous ne pouvons nier. Dieu est Amour. Cependant, nous avons tellement de mal à concevoir l’amour de Dieu. Toutes nos souffrances, nos manquements, nos rejets nous disent constamment  le contraire. Et cette montagne à la place de devenir un appui et une certitude devient une menace, voire même un empêchement à notre avancée dans la vie. Nous ne voyons bien souvent plus qu’une issue, échapper à cette montagne, courir même loin de son ombre et de tout ce qui la représente. L’église est l’une des premières que nous fuyons, le pasteur, la communion fraternelle, etc… Pour finir et c’est la fin, parce qu’il y en aura une puisque le Seigneur nous l’enseigne, auprès des cochons. Après avoir dilapidé toutes les bénédictions spirituelles que nous avions si difficilement acquises : Patience, foi, fidélité, pureté, générosité, etc… Celles-ci finissent par nourrir les cochons. 

 

C’est exactement ce que le fils prodigue a expérimenté. La présence de son père, ne signifiait qu’empêchements et obstacles. Il était aveugle à son amour. Il décida de se libérer de ces entraves aux plans qu’il avait. Il demanda son compte et partit. Rapidement, il se retrouva au bout de ses réserves, nous connaissons l’histoire, et il finit par nourrir les cochons. Parfois le chrétien ne réalise pas qu’il finit par nourrir les démons qu’il a lui-même combattus avec tant d’ardeur dans son premier amour lorsqu’il était rempli du feu de l’Esprit de Dieu.

L’autre fils, lui, parce qu’il y en avait deux, avait appris à vivre autour de la montagne. Il n’avait aucune relation avec son père et ne connaissait nullement son amour ni ses intentions pour lui. Il vivait autour de l’amour de son père sans jamais s’en approcher pour le recevoir. Lorsqu’il vit l’accueil sans reproche du père pour son frère il fut jaloux et en colère, car il ne connaissait pas l’amour de son père.

« Dieu est Amour » 1 Jean 3 :8

Bien aimé, Dieu est AMOUR, son amour est inconditionnel et ne changera jamais. Tu peux le fuir, Il t’aime. Tu peux l’éviter, Il t’aime. Ces deux fils représentent deux sortes de chrétiens. Le chrétien qui s’enfuit et le chrétien qui évite. Le chrétien qui va dilapider son salut dans le monde pour y vivre sa propre vie et le chrétien qui tourne autour de l’amour sans jamais le recevoir. Il faut que cela change car il y a une troisième sorte de chrétien : celui qui accepte l’amour de Dieu. Lui il reçoit un beau vêtement, le vêtement du salut, le manteau de l’Amour inconditionnel de Dieu. Il reçoit aussi un anneau, signe de l’Alliance que Dieu faite, non sur la base de ce qu’il a fait mais sur la base de l’œuvre accomplie par Jésus à la croix. Et puis il reçoit une nouvelle paire de chaussures qui va le porter dans la vie et lui tracer un chemin pour qu’il puisse être un témoin de l’Amour de son Père.

Dans sa Grâce infinie  

Marc Lebrun